Rentrée
Aujourd’hui c’est
la rentrée des classes pour la plupart des élèves ici. Plus tôt qu’en France,
mais ils ont fini aussi plus tôt (courant mai pour la plupart). Pour Lucy ce
sera lundi matin, elle passe de la crèche à la petite « pré-maternelle ».
C’est une décision qu’on a prise nous-mêmes : d’une part parce qu’on
souhaitait la changer d’établissement pour des raisons pratiques (là où elle
allait jusque là était un peu loin, et surtout pas sur la route du travail ;
ca ne dérangeait pas quand j’étais à la
maison, mais maintenant ca nous faisait faire un sacré détour matin et soir) et
d’autre part parce que ca va être très bien pour elle d’avoir un encadrement
plus « structuré ». Dans cet établissement-là, il y a un programme,
elle va apprendre plein de choses, tout en respectant quand-même le rythme d’un
enfant de deux ans. Très bien donc.
Pour en revenir à
nos moutons, enfin nos cartables, aujourd‘hui c’est donc la rentrée ! Revoilà
les bus jaunes sur la route, qu’on apercevait quand même depuis quelques jours vu
que les chauffeurs de bus doivent s’entrainer pendant au moins une semaine
avant la rentrée à faire le parcours quotidien qu’ils vont faire le reste de l’année.
Moi j’aime la rentrée,
parce que ca veut dire que l’été touche enfin à sa fin, que bientôt Septembre
sera là (et Septembre c’est mon pote, on s’aime bien tous les deux), l’automne,
la saison que je préfère, et de loin… Ahhh les feuilles qui tombent, les jours
qui raccourcissent, les températures qui redescendent, l’hiver qui s’annoncent,
les séries télé qui recommencent, la vie quotidienne qui reprend… (Papa, Nico, si vous lisez ca, arrêtez de
lever les yeux au ciel, je sais que vous ne comprenez pas comment je peux
aimer l’automne, moi je ne comprends pas comment on peut aimer l’été)
Même quand j’étais
petite, j’aimais bien la rentrée : les cahiers neufs, les nouveaux livres,
les habits qu’on a dans le placard depuis 2 semaines et qu’on garde
religieusement « jusqu’à la rentrée des classes », la colle Cleopatra
qui sent bon, l’excitation de retrouver les copains et les copines que l’on n’a
pas vu depuis deux mois, la découverte de la nouvelle classe, du nouvel instituteur
(ou de la nouvelle institutrice, soyons politiquement corrects).
Ce que j’aimais moins, c’était les jours qui suivaient, quand il fallait
vraiment commencer à travailler. Beaucoup moins drôle.