V'la les gatouilles!
Ca fait déjà plus
de deux mois que Lucy va a la crèche deux jours par semaine. On avait décidé de
l’y amener pour deux raisons : la première, pour être dans un
environnement anglophone, la deuxième pour être avec d’autres enfants.
Résultat :
ca marche. Bien. Très bien même.
Niveau anglais, c’est impeccable : elle
comprend maintenant bien quand on lui parle en anglais, presque trop vu que
lors des repas il faut lui parler en anglais pour qu’elle daigne manger. Je
reviendrai sur les repas tout a l’heure. Elle dit aussi pas mal de mots dans
les deux langues. On passe par exemple de Maman, Papa, Pied, Dodo, Et Oui, a Yes, No, Hi,
Thank You, et Cat. Le tout même pas mélangé s’il vous plait ! Alors avec
le Vilain on est bien sur émerveillés de voir ce petit bout haut comme trois
pommes faire des progrès comme ca.
Apres le cote
social de la crèche, ca porte aussi ses fruits, mais alors pas forcement les
bons… Depuis quelques semaines, notre petit bébé qui était si gentil, qui ne
faisait jamais de caprice, ou presque, qui était vraiment le bébé de rêve, est
devenu UNE MINI TERREUR ! Ca crie, ca pleure, ca se tape la tête contre le
sol, non mais oh ! Ca a pas 18 mois et ca croit que ca va faire la fameuse
crise des 2 ans maintenant ? (Terrible Two qu’ils l’appellent ici...)
Et donc, pour en
revenir aux repas, c’est le jour et la nuit. Que je vous explique : depuis
sa naissance, les repas de Lucy étaient impeccables. Biberons toujours avales
sans problèmes, bouillies idem, diversification nickel. En 16 mois, on compte
sur les doigts de la main les repas à problèmes. En 5 minutes, c’était expédié,
elle mangeait de tout, et c’était très bien.
Maintenant les
repas durent trois plombes. Elle essaie de manger toute seule, ce n’est pas une
réussite. Elle y arrive très bien...avec les doigts…ou avec la cuillère mais
elle en fout partout...et quand elle en a marre (a peu prés au bout de deux bouchées)
elle balance tout par terre, et nous fait « OH OH !!) Un jour elle va
raffoler de banane, le lendemain la refuser tout de suite. Des fois elle ne
mange rien, c’est affolant. Elle qui était super gourmande et aimait tout, c’est
maintenant difficile de la nourrir. Ca va passer, on se dit. Mais que ca passe
vite, parce que la…
Bon après, l’avantage
d’être passe d’un bébé « modèle » a un « toddler normal »
c’est qu’on commence à savoir ce que c’est que d’avoir un enfant un peu pénible.
(Et encore je pense que ca pourrait être pire). Et du coup, on sait que pour le
prochain on ne pourra pas dire « Et bien, on n’a jamais connu ca avec sa sœur ».